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Le Capitalisme d’héritiers

La crise française du travail
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Contrairement à certaines idées reçues, les Français accordent plutôt plus d’importance au travail que les autres Européens, et les rigidités du droit et de la fiscalité ne peuvent expliquer, à elles seules, ni l’apparition ni la persistance du chômage de masse.
La crise française est d’abord le fruit de relations sociales marquées par l’insatisfaction et la méfiance. Souvent associée à un syndicalisme de contestation, cette situation est aussi le résultat d’un « capitalisme d’héritiers » aux pratiques managériales conservatrices et frustrantes pour les salariés. Le capitalisme français peine en effet à promouvoir les plus créatifs et les plus compétents, et tend à privilégier l’héritage et la reproduction sociale dans le recrutement de ses élites. Issu d’une histoire longue et complexe, il a aujourd’hui un coût économique très lourd et largement sous-estimé.





Thomas Philippon, Le capitalisme d’héritiers. La crise française du travail, La République des idées / Seuil, 2007, ISBN 978.2.02.091763.6, 10,50 €

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