Accueil > Les auteurs > Éloi Laurent

Éloi Laurent



Économiste sénior et conseiller scientifique à l’OFCE (Centre de recherche en économie de Sciences-po). Il enseigne à Sciences-po (Master of public affairs), Stanford University (Bing Overseas Studies) et au Collège des hautes études européennes (La Sorbonne). Attaché parlementaire à l’Assemblée nationale (1999-2000) puis collaborateur au Cabinet du Premier ministre (2000-2002), il a été chercheur invité à NYU (2003), Columbia University (2002, 2004 et 2007) et au Centre d’études européennes de l’Université d’Harvard (2005-2006). Docteur en économie, il est diplômé de Paris IX-Dauphine et de Sciences-po (summa cum laude).

En 2007, il a co-dirigé avec Jean-Paul Fitoussi France 2012 : E-book de campagne à l’usage des citoyens et co-écrit avec Jacques Le Cacheux et Jean-Paul Fitoussi L’Etat de l’Union européenne–L’Europe des biens publics (Fayard/Presses de Sciences-po) et Report on the State of the European Union-Volume II (Palgrave).

 Sa page web (publications) :
http://www.ofce.sciences-po.fr/...






Ouvrages de l'auteur(e) parus dans la collection :

  • La nouvelle écologie politique

    octobre 2008

    Le niveau de vie moyen de l’humanité a davantage augmenté entre 1990 et 2000 qu’entre l’an 1 de notre ère et 1820. Plusieurs milliards d’individus sont ainsi sortis de la misère ou sont sur le point de s’en extraire. Une nouvelle loi de Malthus semble cependant s’imposer : compte tenu de la fragilité des équilibres environnementaux, nous serions désormais trop nombreux à être trop riches et bien portants. Après 200 000 ans de lutte contre les forces de la nature, l’homme aurait acquis sur elle un tragique ascendants et devrait renoncer au développement économique : devant cette malédiction de la prospérité, des voix nombreuses appellent à l’interruption de la croissance et à la suspension du progrès. Nous croyons au contraire qu’il est possible de poursuivre sur le chemin du développement humain sans sacrifier les écosystèmes terrestres, mais à condition d’élever notre niveau d’exigence démocratique. L’égalité écologique est la clé du développement durable.